Dans la démarche du parlement de Loire, l’Agence d’Urbanisme de l’Agglomération Tourangelle (ATU) propose une enquête sur la baignade en Loire en partenariat avec le POLAU-pôle arts & urbanisme
Tables-rondes publiques : 5 mars et 30 avril.
Se baigner en Loire, voilà une pratique courante et controversée qui a déchaîné les passions. Il y a ceux qui voudraient mais qui n’osent pas, ceux qui le font et souhaitent continuer en toute liberté, et ceux pour qui il n’en est pas question, parce que c’est interdit, parce que le fleuve leur inspire crainte ou répulsion. Il y a aussi ceux qui se mettent à l’écoute du fleuve et pensent que l’immersion dans la Loire est un rituel.
Comment se baigne-t-on en Loire? Pourquoi n’aurions-nous pas le droit d’y nager ? Faut-il rendre licite et encadrer ces usages cachés ? Quels sont les effets de la baignade sur l’écosystème? Quelle lecture, observation écoute faut-il expérimenter pour se baigner tout en prenant en considération le milieu ligérien ?
Deux tables-rondes publiques, des entretiens, une collecte d’archives anciennes et contemporaines, des expériences sensibles prolongent ces questions en croisant des points de vue.
Nous nous interrogerons sur l’illégalité de la pratique de la baignade en Loire depuis une cinquantaine d’années et les conditions de son renouveau, par une approche sensible de l’écosystème ligérien.
Cette enquête s’inscrit dans le fil de la démarche du parlement de Loire qui interroge la personnalité juridique du bassin versant Loire et dans les suites d’« Envies de Loire », une concertation ligérienne (riverains, touristes et professionnels) sur leur rapport au fleuve.
TABLE-RONDE #1 : Les remous
Accident, connaissances et plaisirs de Loire
5 mars 2022 au Point H^ut : 15h-17h30
20 Rue des Grands Mortiers
37700 Saint-Pierre-des-Corps15h-17h30
Pour participer : Formulaire d’inscription
Dans cette première table-ronde, les intervenants reviendront sur des expériences ordinaires, vécues et traumatiques (noyade de Juigné-sur-Loire en 1969) et nous permettront de comprendre le cadre juridique, les usages cachés, détournés ou tolérés de la baignade aujourd’hui. Mais ce sera aussi l’occasion de revenir sur l’apprentissage de la nage et de la connaissance du fleuve, de ses culs de grèves, de ses remous, de ses sables mouvants…
En présence de :
– Jean-Luc Porhel, conservateur en chef du patrimoine, directeur des archives, de la documentation et du patrimoine de la ville de Tours
– M. Prono, maire délégué de Juigné-sur-Loire
– Catherine Boisneau, Enseignante chercheure en écologie des cours d’eau et biologie des populations (Université de Tours)
– Yann Fradon, chef du service départemental à la jeunesse, à l’engagement, et aux sports
– Jean Richer, architecte des Bâtiments de France
– Virginie Serna, conservatrice en cheffe du patrimoine, archéologue, chargée de mission sur les territoires de l’eau au ministère de la Culture
– Artiste associé : Charles Altorffer, urbaniste enchanteur
Pour documenter cette enquête, n’hésitez pas à nous envoyer par mail, à cette adresse metais@atu37.fr, des copies de vos photos (d’hier et d’aujourd’hui) prises les pieds dans l’eau, vos récits et textes partageant vos souvenirs d’immersion dans la Loire, le Cher…. Merci de nous préciser si vous acceptez que nous utilisions publiquement ces documents, notamment la projection des photos lors des tables-rondes.
